cinéma Fontevraud-l'Abbaye

Théo Hanosset/

Réalisateur

Théo Hanosset

2022

Théo Hanosset étudie les arts plastiques au Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve (2010-2014). Après un an de voyage, il intègre la section Espace Urbain à l’ENSAV la Cambre de Bruxelles (2015-2020). Il prend part en 2020 à un échange Erasmus à l’IADT à Dublin.

Durant son cursus, il prend part à des expositions collectives au BPS22 de Charleroi, à Kanal – centre Pompidou de Bruxelles, à la Centrale d’art contemporain de Bruxelles ou le centre Vanderborght.

Sa pratique s’intéresse aux liens existants entre art, sport et territoire. Ses projets sont principalement des installations à échelle corporelle ou des vidéos.

Ses projets sont répertoriés sur son site.

 

Projet de résidence :

La Petite Reine Blanche épouse les codes du docu-fiction pour rendre compte de la perte de l’âme de la ville d’Ottignies (ville du Brabant wallon, Belgique). Pour en comprendre les raisons, les réalisateurs ont porté leur attention sur l’évolution de la balle pelote, jeu de paume centenaire qui se jouait sur les places de villages. La disparition de ce sport de l’espace public s’est muée en porte d’entrée idéale pour comprendre la dynamique actuelle du Brabant wallon.

Pour rendre compte de cette réalité, le projet part d’un travail de terrain. Malgré son dénouement surréaliste, l’histoire s’inscrit dans une réalité plausible. C’est pourquoi le traitement graphique adopte un style figuratif. Les décors, issus de la ville, sont dessinés à la craie. Tandis que les personnages sont cernés par du crayon ou feutre et colorés à la gouache.

Le film pose un regard contemplatif sur une problématique urbanistique exacerbée. Aucune mélodie ou musique n’accompagne le montage, les sons proviennent de la ville et des situations rencontrées. Dès lors, les dialogues sont absents car il n’y a pas de personnages principaux dominant la narration. Néanmoins, deux monologues ponctuels apportent des précisions au contexte.

Puisque le film a un côté contemplatif, l’animation doit amener une liberté dans les mouvements de caméra et dans la variété des plans.

Le projet de film d’animation est une co-création avec Mathieu Georis.