Durant ces quelques jours de formation, les échanges se sont concentrés sur les stratégies de communication et de médiation culturelle en place dans le réseau des CCR. Plus précisément, ont été discutés les bénéfices d’une stratégie croisée entre actions de communication et actions de médiation culturelle.

Grâce à l’expertise du Grand Hornu qui a opté pour une dynamique partenariale entre ces deux services, les participant.es ont notamment pu réfléchir à une communication moins institutionnelle et à une médiation plus participative et informelle.

 

/ Lier communication et médiation culturelle

Associer ces deux services sur des projets communs s’avère être bénéfique : les supports de médiation doivent se penser comme des supports de communication attractifs, et les actions de communication s’enrichissent des connaissances relatives au public et aux œuvres des équipes de médiation culturelle.

Parmi les nombreuses réflexions abordées, le storytelling et la présence du facteur humain dans la communication culturelle sont apparus comme essentiels. En effet, la connaissance des œuvres permet de personnaliser les messages et de s’éloigner d’un contenu informatif. Il s’agit de mettre l’accent sur l’émotion plus que sur l’information.

L’émotion peut aussi passer par la mise en avant des coulisses du CCR, à savoir valoriser ses équipes ou encore les artistes qui exposent. Donner un visage humain au site culturel suscite plus facilement de l’attachement de la part du public. Ainsi, le site instaure une certaine proximité. 

 

/ Repenser la place et l’approche des publics et/ou des habitant.es

Les équipes présentes ont échangé sur l’implication active des publics : comment leur proposer des expériences de visite stimulantes dans lesquelles les possibilités sont variées et demandent un investissement concret de leur part ?

Cette politique de reconsidération des publics passe également par une reconnaissance de leur savoir et de leurs capacités à prendre part à l’élaboration d'un projet. Dès lors, les publics sont envisagés comme les premiers ambassadeurs et bénéficiaires du site culturel. Pour ce faire, il faut qu’ils se sentent considérés, écoutés et impliqués.

Avant d’en arriver à ce degré d’appropriation du CCR par les publics, il est bon de mettre en place des actions de communication et de médiation en faveur d’une large ouverture du site. De fait, le centre doit se mettre à la hauteur de ses publics et se présenter comme étant accessible. Cela peut passer par l’organisation d’événement convivial, des supports de communication adaptés comme le format des reels sur Instagram, la création de partenariats avec des structures sociales ou institutionnelles locales, etc. 

 

/ Améliorer la communication institutionnelle touristique

L'une des missions portée par l'ACCR est d’accroître les synergies entre le monde du tourisme et celui de la culture. Dans cette optique, l’ACCR œuvre en faveur de l’insertion des CCR dans la filière touristique. 

Cela se matérialise pour les CCR par le renforcement des liens avec les professionnels du tourisme tels que les offices de tourisme. L’idée est de mieux se faire connaître en communiquant régulièrement sur sa programmation ou bien en donnant des supports de communication aux différents sites afin d’accroître sa visibilité.

Un des points d’action réside dans une explication claire et synthétique du positionnement des CCR afin que les acteurs extérieurs puissent s’approprier le projet et en parler plus facilement. Pour ce faire, insister sur la notion de réseau et partir des communs de l’ACCR apparaît comme une porte d’entrée pertinente qu’il faut davantage exploiter.   

 

Pour lire l’ensemble du compte-rendu de la mobilité « Communication & médiation » du Grand Hornu, nous vous invitons à cliquer ici.