lettres théâtre Arc-et-Senans

Kokouvi Dzifa Galley/

Écrivain

Kokouvi Dzifa Galley

2019

Écrivain togolais, Kokouvi Dzifa Galley écrit de nombreuses pièces de théâtre, la dernière traitant de la place des femmes et des personnes albinos dans les sociétés africaines contemporaines.

Kokouvi Dzifa Galley est né en 1980 au Togo. En 2004, il obtient une Maîtrise en Sciences Economiques à l’Université de Lomé. Il prend part à la Ruche Sony Labou Tansi 2005 au Mali. Une bourse Beaumarchais lui offre une résidence d’écriture à La Comédie de Saint-Etienne et à Paris en 2009. Actuel trésorier d’Escale des Ecritures, un réseau d’auteurs dramatiques au Togo, il écrit de nombreuses pièces de théâtre qui sont jouées ou lues dans les milieux scolaires, dans des festivals de théâtre et autres milieux culturels en Afrique, en Europe et au Québec. Kokouvi Dzifa Galley est aussi l’actuel Président de l’ATAILE (Association Togolaise des Auteurs et des Illustrateurs de Livres pour Enfants.). Animateur culturel convaincu, il intervient aussi dans quelques bibliothèques au Togo, auprès de jeunes lecteurs. Il est lauréat de concours de nouvelles : Plumes Francophones 2012 avec Le Code, Napoli Racconta 2014 de l’Université de Naples avec La Pomme de discorde. Il représente le Togo, en 2013, aux 7ème jeux de la Francophonie à Nice avec sa nouvelle Le Testament. Sa pièce Requiem est finaliste du prix littéraire RFI théâtre 2016. Il publie L’Oracle a parlé et autres contes du Togo aux Editions Ponts de Lianes, au Togo, en 2014. Dans le cadre du programme Odyssée géré par l’ACCR pour le Ministère de la Culture, il a effectué deux résidences dans des Centres culturels de rencontre en 2017 : au Prieuré de la Charité – Cité du Mot et à la Maison Maria Casarès.

Durant sa résidence de trois semaines en mai 2018 à la Saline Royale d’Arc-et-Senans, il a bénéficié d’un cadre serein qui lui a permis de se consacrer pleinement à l’écriture de son texte théâtral L’Appel, qui raconte l’histoire de deux sœurs jumelles, dont une albinos, qui doit faire face à une marginalisation due à des superstitions locales. Il s’agit d’une réflexion politique sur la place des femmes et des personnes albinos dans la société, notamment sur l’insécurité que les femmes albinos subissent.

Dans la presse

Togo Cultures (Août 2016)