Guebwiller

Les Dominicains de Haute-Alsace/

Musique et arts numériques

Les Dominicains de Haute-Alsace

Labellisé Centre culturel de rencontre depuis 2013, l’ancien couvent des Dominicains de Haute-Alsace valorise les musiques et les arts numériques en favorisant l’interdisciplinarité.

SITE PATRIMONIAL

Ancien couvent classé monument historique, l’ancien couvent des Dominicains de Haute-Alsace est un haut-lieu du patrimoine architectural alsacien où souffle l’humanisme rhénan. Construit au XIVe siècle, constitué d’une église et d’un cloître, il a traversé de nombreuses guerres avant d’être déserté par les frères prêcheurs Dominicains lors de la Révolution française et vendu comme bien national. Propriétaire du site entre 1991 et 2021, le Conseil Départemental du Haut-Rhin a investi d’importants moyens pour sa restauration. Le site est désormais propriété de la Collectivité européenne d'Alsace, également principal financeur. La nef Saint Pierre-et-Paul a conservé des peintures murales exceptionnelles des XIVe, XVIe et XVIIIe siècles. Elle possède aussi l’un des rares jubés de la région. Le point fort est l’exceptionnelle acoustique qui diffuse un son sans écho absorbé par un plafond en bois qui culmine à 24 m de hauteur. Le premier concert est donné le 22 décembre 1838 sous l’impulsion de Jean-Jacques Bourcart, propriétaire et mécène souhaitant « anoblir par la musique l’esprit et le cœur, réaliser l’union et la fraternité de nos concitoyens, animer le goût musical autour de nous ». Tout est dit et restera ainsi depuis lors. La vocation musicale du lieu remonte au XIXe siècle. La Société de Musique de Guebwiller fait appel à des interprètes prestigieux, comme Clara Schumann qui y donne quatre concerts dès 1862. Des résidences d’artistes sont impulsées dès le XIXe siècle dont celle de Sigismond Neukomm, élève de Joseph Haydn qui compose plusieurs de ses œuvres au couvent.

PROJET CULTUREL

Musiques et Arts Numériques forment l’ADN du CCR. 

Les musiques avec un spectre très étendu : classique, musiques anciennes et du monde, musiques baroques et actuelles, crossover etc., aucun courant n’est banni dans l’enceinte de l’ancien couvent qui privilégie les nouvelles formes d’écoutes et réinvente le concert. Ainsi, le public peut s’allonger dans un transat ou sur un matelas, écouter des ensembles spatialisés en salle sous un dôme géodésique. L’ouverture se traduit aussi par l’accueil de différents publics, habitués ou non à des salles de concert, qui se rencontre au bar séraphin réinventé pour chaque soirée.

Les arts numériques : décors vidéos réalisés par des artistes spécialisés et projetés directement sur les murs pendant les concerts, ou sous un dôme. Sans compter également des installations numériques proposées dans les salles de l’ancien couvent réalisées par les artistes en résidences. Venus du monde entier, ces artistes nourrissent le CCR et viennent régulièrement à la rencontre des publics.

ACTIVITES ET ACTIONS

Les actions de médiation

Diffuser la culture, la rendre accessible à tous est au cœur du projet du CCR. Pour que chacun se sente chez soi et parce que la différence se mesure dans les plus infinis détails, cela commence dès l’arrivée, avec un accompagnement personnalisé, en plus d’un tarif adapté. La confiance installée, la curiosité peut s’exercer en toute liberté : un terrain propice à l’interactivité et à la créativité. Les actions de médiation entreprises aux Dominicains, qu’elles s’adressent aux enfants ou aux adultes, visent toutes cet objectif : révéler puis faire partager cette petite part de créativité nichée au cœur de chaque individu, qui fait de chacun un être humain.

Les résidences

Les artistes en résidence ont avec le CAV un lieu de création unique, havre de paix associant entière liberté et accompagnement personnalisé. Les projets privilégiés sont ceux présentant à la fois une grande liberté de ton et une volonté forte de partage, car l’artiste a un véritable rôle social à jouer. En résidence dans cet écrin, ces artistes venant des 4 coins du globe bénéficient de compétences techniques, d’un soutien et d’une confiance dénuée d’enjeux économiques. Sans oublier le contact direct avec le public. Une démarche globale qui fait des Dominicains de Haute-Alsace un véritable passeur de culture et un centre ouvert sur le monde.

Diffusion

Le couvent exporte son savoir-faire en proposant à la diffusion des spectacles hors des sentiers battus. Un dôme géodésique sera le théâtre d’expérimentations associant musique vivante et arts numériques. Autant de productions « made in Dominicains » appelées à tourner dans le monde.