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Centre culturel de rencontre

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Créé en 1972 par l'ACCR, le label "Centre culturel de rencontre" est depuis 2017 propriété de l'Etat français. Il est ainsi dans la loi relative à la liberté d'expression, à la création, à l'architecture et au patrimoine.

 

LE LABEL « CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE »

Créé en 1972 à l’initiative de six sites patrimoniaux emblématiques, avec le soutien de Jean Salusse, Jacques Rigaud et Jacques Duhamel, le label « Centre culturel de rencontre » distingue des sites patrimoniaux d’exception qui développent un projet intellectuel, artistique et culturel qui assure leur réhabilitation et leur rayonnement. Ces sites valorisent la création, la recherche et l’innovation, la transmission et l’éducation, en tissant un lien étroit entre des publics variés, des territoires et les secteurs privés et publics.

Depuis leur création, les Centres culturels de rencontre ont pour vocation de transmettre et de créer. Ils sont au cœur d’une vision vivante du patrimoine, à travers notamment la jeune création qu’ils contribuent à professionnaliser. Ils développent des modèles économiques intégrant le mécénat et le monde de l’entreprise et s’ouvrant sur le tourisme. Ils déploient leur expertise en termes de transmission artistique et culturelle en milieu rural et péri-urbain et constituent un réseau de proximité au cœur du quotidien des habitants.

Les Centres culturels de rencontre constituent un maillage territorial qui se développe notamment dans les territoires à l’offre culturelle réduite, où ils rencontrent un véritable succès. En moins de dix ans, le nombre des membres a été multiplié par deux : d’une douzaine de CCR en 2010 à 23 membres en 2018 (dont 4 projets pris en considération). Les CCR sont porteurs, avec le soutien du Ministère de la Culture, d’une vision ouverte sur le monde. À travers l’accueil d’artistes étrangers en résidence, ils multiplient les échanges culturels avec l’Europe comme le reste du monde. Par ailleurs, les CCR travaillent en réseau avec l’ACCR à une échelle mondiale.

L’inscription du label dans un cadre juridique en fait un outil « agile» au service des politiques publiques nationales, associant État, collectivités, société civile, acteurs économiques et partenaires à l’étranger.Le label CCR est le seul du Ministère qui touche l’ensemble des politiques culturelles et les porte en milieu rural et péri-urbain.

LES VALEURS DU LABEL

Le label implique un modèle triple, entre patrimoine et création, ancrage dans les territoires et développement économique.

Patrimoine et création

Le patrimoine et la mémoire sont valorisés comme ressources contemporaines artistiques, citoyennes et sociétales. Les CCR sont des espaces de croisement entre les disciplines (spectacle vivant, arts visuels, industries culturelles, technologies, mais aussi paysage, artisanat, cuisine, etc.), les secteurs (art, écologie, sciences, philosophie, économie, etc.), les espaces – régions, États, Europe et monde. Ils offrent aux artistes des espaces de recherche, de création et de transmission précieux. Favorisant par de multiples actions la diffusion de ces créations culturelles au sein de leurs territoires, ils font le lien entre une exigence artistique et une diversité de publics. Ce sont des lieux de partage des savoirs, d’éducation, de transmission, de formation et d’insertion professionnelle.

Ancrage dans les territoires

À travers leur dimension patrimoniale historique, les CCR sont fortement ancrés dans la vie des territoires et de leurs populations. Majoritairement situés en zones rurales, ils touchent de manière pérenne des territoires souvent situés en dehors des pôles économiques, démographiques et culturels, leur offrant une richesse artistique et une ouverture sur le monde. Ils participent à la mise en valeur des ressources culturelles, sociales, économiques et écologiques locales, des dynamiques d’innovation, et des capacités de résilience. Ils favorisent ainsi un développement durable et intégré de ces territoires.

Développement économique

Soucieux demaintenir des ressources propres à hauteur de 50% au minimum, les CCR développent des modèles économiques associant financements publics et développement de ressources propres. Ils sont notamment actifs au sein du monde créatif - éditions, labels discographiques etc. Ils s’appuient sur des initiatives diverses comme le mécénat d’entreprise, le mécénat populaire, le réceptif, etc.