Retour sur le festival "Futurs possibles : humains / non-humains, une planète en partage" qui s'est déroulé du 10 au 12 juin au Château de Goutelas.
Quel avenir pour la planète ? Quels droits pour les fleuves et les rivières ? Comment donner une voix aux non-humains ? Au Château de Goutelas, le festival « Futurs possibles » proposait de s’intéresser le temps d’un week-end aux glissements qui se dessinent dans notre rapport au vivant et aux écosystèmes. Tables rondes, spectacles, performances, projections ont réuni 350 spectateurs et permis de croiser les regards de chercheurs et artistes parmi lesquels Camille de Toledo, Philippe Descola, Sofia Teillet, Pascal Ferren, Julie Rousse et Cyril Laucournet ou encore Stephanie Maier, plasticienne allemande en résidence à Goutelas dans le cadre du programme Odyssée.
Revenir sur l'opposition nature-culture, c'est se rappeler que l'idée de "nature" a été dessinée par l'Occident, créant une distance entre l'être humain et ce qui l'entoure. La nature devenue abstraction s'assimile alors aux ressources à exploiter. Considérer le non-humain, c'est se placer au coeur d'un système complexe qu'il s'agit d'envisager dans son ensemble.
Un réseau au service de ses membres : développer l’écologie dans les sites patrimoniaux
L'ACCR favorise la réflexion sur les questions liées à l’écologie et à la (bio)diversité et accompagne ses membres dans le passage à l'action. Pour le patrimoine, se saisir de ces enjeux, c'est ne plus séparer le monument de son environnemement, des personnes qui l'entourent et du paysage. Prendre soin de la faune et la flore au coeur des CCR, c'est travailler sur l'accessibilité des sites et inventer des nouvelles formes de médiation afin de sensibiliser les publics, tout en mettant en valeur le vivant. Agir dans le respect de l'environnement, c'est aussi penser la restauration des monuments et l'usage des énergies dans une démarche écologique.